Du travail efficace, ciblé et amusant
Aux Pays-Bas à Vessem, l'entreprise de Harm Rijkers compte 190 000 poules pondeuses réparties dans trois poulaillers. Dans l'un, il élève des poules en plein air. Dans un autre, des poules avec une étoile du label néerlandais Beter Leven (Mieux Vivre), et dans le troisième, il a une partie pour des poules élevées en plein air et une partie pour des poules de basse-cour. En outre, il possède une exploitation agricole et une porcherie avec 580 truies et 1 700 porcs charcutiers.
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Présentons Harm Rijkers
Nous vous présentons Harm Rijkers de Vessem, en Brabant-Septentrional. Harm, 31 ans, a repris l'exploitation de poules pondeuses, de porcs et de l’agriculture de ses parents, Piet et Maria Rijkers, il y a un peu plus de trois ans.
Depuis son plus jeune âge, Harm exprimait le souhait de reprendre l'entreprise familiale. Il a néanmoins choisi de suivre une formation en Agro-Technologie, afin d'avoir une alternative et parce qu'il s'intéresse également à la technique. Cela s'avère utile, car son entreprise est fortement automatisée et il y a toujours quelque chose à bricoler ou à entretenir. Après sa formation, Harm a travaillé dans l’entreprise de sa famille et il a suivi des cours en électrotechnique, en élevage porcin et en aviculture de ponte. Il a aussi tant appris sur le terrain de ses parents et des conseillers d'entreprise. L'année dernière, Harm a construit « Eierhukske » où il vend des œufs sous le nom « Ei uit de Landschotse hei » (Œuf de la lande de Landschotse). Harm : « La vente à domicile est excellente pour créer des liens avec les habitants de la région. Je n'ai pas besoin de faire grand-chose, car les cyclistes et les riverains voient les poules en plein air se promener dehors, et c'est la meilleure publicité qui soit. »
Travailler avec plaisir
Harm n'a pas le temps de s'ennuyer. Ses parents, dont il a repris l'entreprise en 2012, travaillent toujours avec lui. De plus, ils peuvent compter sur cinq employés. « Je trouve important que nos employés viennent travailler avec plaisir », explique Harm. « J'essaie d'y parvenir en assurant de la variété dans le travail ; presque tous mes employés sont polyvalents, tant dans les poulaillers que dans les porcheries. J'essaie également d'éviter les travaux physiques lourds en automatisant beaucoup. Et bien sûr, nous veillons à une bonne ambiance à la cantine. Je fais aussi de mon mieux pour être flexible concernant les jours de congé et pour minimiser le travail le week-end. Pour ma part, je me concentre principalement sur la gestion, la supervision du personnel et le maintien en fonctionnement de toute la technique. La journée passe ainsi très vite », déclare Harm.
Performance technique et financière
« Je trouve également important d'avoir de bonnes performances techniques et financières. Je travaille avec trois âges différents de poules pondeuses. C'est avantageux en termes de travail, mais cela présente aussi des avantages en répartissant l'achat des poules, la vente des œufs et en diversifiant les risques », poursuit Harm. « Il y a donc toujours un poulailler avec de jeunes poules qui demandent beaucoup d’attention. C'est pourquoi le spécialiste en aviculture de ponte, Martin Arts de De Heus, vient régulièrement ici pour observer les poulaillers avec moi. Techniquement, nous le faisons bien dans tous les poulaillers. Nous essayons d'accomplir le plus de travail possible avec le moins de travail possible. Nous utilisons actuellement les aliments de De Heus dans tous les poulaillers. J'apprécie leur plateforme de commande et ils sont flexibles dans la planification des livraisons, ce que je trouve important. J'ai toujours pensé qu'il fallait avoir deux fournisseurs d'aliments pour pouvoir comparer les prix et la qualité, » rit Harm. « Les aliments de De Heus sont bons, le rapport qualité-prix est actuellement correct, et il est pratique de travailler avec un seul fournisseur d'aliments. Pour nos poules, je n'ai donc pour l'instant que De Heus comme fournisseur d'aliments. »
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Aviculteur Harm Rijkers de Vessem
Projets d’avenir
« Je trouve que l’élevage en plein air est la plus belle branche du secteur de la ponte. Cela combine le bien-être animal maximal avec la meilleure efficacité possible. Et cela me correspond, ainsi qu'à mon entreprise. Malheureusement, je ne peux pas changer tous mes poulaillers car le type d’élevage dépend de la terre », poursuit l'aviculteur. « Cependant, j'aimerais remplacer le système dans deux poulaillers (construits en 2001 et 2003). Ils fonctionnent encore bien, mais demandent beaucoup d'entretien. Le système actuel demande beaucoup de travail lors du chargement, du déchargement et du nettoyage. On ne peut plus construire en Brabant-Septentrional. C’est pourquoi ce n'est pas facile car je dois demander une modification du permis environnemental. »
Remplacement de l’éclairage
Harm : « Comme nous ne pouvons pas encore renouveler les systèmes, j’ai décidé de commencer par remplacer l’éclairage. Dans un bâtiment, j’ai effectué ce remplacement pendant la période de vide sanitaire, avant l’arrivée du nouveau lot de poules. Il y avait encore des lampes TL fluorescents, qui ne sont plus disponibles. Pour ce bâtiment, j’ai opté pour Signify. Cela assure une bonne répartition de la lumière et une couleur d’éclairage optimale. Dans un autre bâtiment, je remplacerai l’éclairage lors de la prochaine période de vide sanitaire. Ce bâtiment est équipé du système RED-L, qui est particulièrement complexe à éclairer en raison des nombreux étages. Il est donc essentiel de faire les bons choix. »
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Choix de l’éclairage
Dans le nouveau bâtiment, mis en service en 2021, Harm avait choisi l’éclairage de Prolucent. L’installateur a conçu un plan d’éclairage spécifique, installé et réglé l’ensemble du système. Une fois les poules en place, John van Helden, spécialiste en éclairage et climat chez De Heus, a réalisé un contrôle final en effectuant des mesures et en vérifiant tous les réglages.
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Spécialiste de l’environnement et éclairage John van Helden (à gauche) mesure l’intensité de la lumière, la température de couleur et le scintillement dans le poulailler de Harm Rijkers (à droite).
Conseils en éclairage
John van Helden : « Nous conseillons souvent nos clients lorsqu’ils doivent choisir un système d’éclairage, que ce soit pour une rénovation ou une nouvelle construction, mais aussi lorsqu’ils doivent remplacer un éclairage existant. De nombreux paramètres entrent en jeu : la répartition optimale de la lumière pour éviter les zones d’ombre, la température de couleur adaptée, le type d’éclairage et son mode de gestion. Comme nous ne vendons pas d’éclairage, nous pouvons réaliser des mesures indépendantes dans les bâtiments et fournir un avis objectif. Il est même possible de demander un diagnostic complet de l’éclairage. Nous mesurons alors l’intensité lumineuse, la température de couleur et le scintillement à tous les points critiques du bâtiment, puis nous donnons des recommandations personnalisées. »
Conseil personnalisé
Intéressé par du conseil d’éclairage personnalisé ou des mesures ? Contactez notre spécialiste d’environnement et éclairage John van Helden par jhelden@deheus.com.
Éclairage pendant la mise en place
L’éclairage peut également être utilisé pour guider les poules. Harm : « C’est pourquoi nous rendons souvent visite à l’éleveur de poules pour observer leur état avant leur transfert. Ce n’est pas une obligation, mais c’est rassurant de voir comment elles se comportent. L’éclairage dans mes bâtiments doit en tout cas être cohérent avec celui utilisé pendant la période d’élevage. Il est également crucial qu’il n’y ait pas eu trop de lumière naturelle dans le bâtiment d’élevage. Lors de la mise en place des poules, je commence avec une lumière douce et peu intense afin de ralentir la production des œufs. Mon objectif est qu’elles atteignent un poids optimal avant de commencer à pondre. Cela est nécessaire si on veut obtenir des œufs plus gros. C’est pourquoi j’ai installé des balances à animaux dans mes bâtiments. Au début, je surveille quotidiennement leur prise de poids. »
Schémas d’éclairage
Harm : « Tous mes bâtiments bénéficient de la lumière naturelle. C’est bénéfique pour les poules, mais cela complique un peu la gestion de l’éclairage. L’avantage majeur, c’est que c’est agréable de travailler dans un bâtiment baigné de lumière naturelle. Par ailleurs, l’éclairage est réglé de manière à produire une légère teinte rougeâtre à 10 % d’intensité le matin et le soir. Si vous entrez à ces moments-là, vous verrez une lueur rouge distincte dans le bâtiment. »
Pour conclure, Harm précise qu’ils ne passent pas de l’heure d’été à l’heure d’hiver. « Si les réglages sont corrects, mieux vaut les laisser tels quels et ne pas y toucher », explique-t-il.
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Martin Arts
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